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Le texte souligne la dynamique de l'Avent. Ce temps liturgique n'est pas une période qui nous ramènerait artificiellement 2000 ans en arrière et nous ferait espérer la venue du Sauveur promis, comme s'il n'était pas déjà venu! En fait le Christ est déjà venu, il nous a sauvés. Par sa résurrection et son ascension il ne s'est pas absenté, mais il a changé son mode de présence; il est désormais l'Invisible à demeure au milieu de nous. Ce que nous attendons, ce n'est pas sont retour, mais la manifestation glorieuse de sa présence, à la fin des temps. Les premiers mots du refrain soulignent cette attente: "Christ et Seigneur, nous t'espérons". Notre espérance est nourrie par l'Esprit qui nous habite. Dans chacune des strophes, l'opposition entre le futur (il viendra) et le présent (tu viens) exprime la tension de notre vie, le "déjà" et le "pas encore". Au déjà du refrain fait écho "l'aujourd'hui" de la strophe (ligne 4).